L'État espagnol perd son sang-froid. La nation ne peut être une camisole de force.

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Déjà en octobre 2014 les catalans réclamaient « le droit de voter »

Déjà en octobre 2014 les catalans réclamaient « le droit de voter »

Communiqué du PG67 :

Le Parti de Gauche du Bas-Rhin se déclare solidaire de la population de Catalogne et condamne fermement l’usage de la violence opérée par les forces de police engagées par le gouvernement espagnol en lieu et place de la négociation politique.

Sans préjuger du bien-fondé et d’un éventuel accord ou désaccord politique avec la volonté séparatiste de la population résidant en Catalogne, le PG67 dénonce avec fermeté l'usage de la violence opérée depuis plusieurs semaines par le gouvernement de Mariano Rajoy qui a atteint son paroxysme dimanche, jour du scrutin organisé par les autorités catalanes.

Ce refus brutal du dialogue s’inscrit, hélas, dans une longue tradition d’autoritarisme, matrice idéologique du parti conservateur espagnol. En usant de la violence policière, fut-elle "légitime" au regard des institutions nationales, ce gouvernement autoritaire dénie aux catalans le droit à exprimer leur volonté. Pourtant rien ne saura remplacer le dialogue entre les parties en vue de la résolution politique de ce conflit.

 

Nous reproduisons ci-dessous la position du Secrétariat Exécutif National du Parti de Gauche, telle qu’exprimée par la voix de ses deux coordinateurs politiques, suivie du message publié par Jean-Luc Mélenchon sur son compte « tweeter ».

Pour le secrétariat du PG67

Jean-Claude VAL,

Co-secrétaire départemental

Barcelone (Espagne). Malgré les opérations policières pour saisir les urnes, une grande partie des bureaux de vote sont ouverts. (Reuters/Jon Nazca)

Barcelone (Espagne). Malgré les opérations policières pour saisir les urnes, une grande partie des bureaux de vote sont ouverts. (Reuters/Jon Nazca)

« Le gouvernement Rajoy a dès le début choisi le rapport de force avec les organisateurs du référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Il a ainsi commis une terrible erreur dans un pays ou les cicatrices de l’histoire sont encore ouvertes. La violente répression en cours d’une foule pacifique en est la conséquence. Quelle que soit la position sur l’indépendance de la Catalogne, cette violence est inexcusable.

Le PG demande au gouvernement français d’intercéder auprès de son homologue espagnol avant que la situation ne dégénère plus encore. »

Eric Coquerel, député France Insoumise et coordinateur du Parti de Gauche,
& Danielle Simonnet, coordinatrice du Parti de Gauche

Des pro-indépendance lundi à Barcelone

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La situation en Catalogne est préoccupante : « L'État espagnol perd son sang-froid. La nation ne peut être une camisole de force. » (Tweet de Jean-Luc Mélenchon, 01.10.2017, 16h43)

Dans la confrontation avec les violences policières espagnoles le séparatisme progresse.

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A Barcelone, des milliers de Catalans se mobilisent contre la « violence de la police » (300 000 selon Le monde du 03/10/2017)

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