Inauguration du local strasbourgeois du Parti de gauche (PG)
DNA du mercredi 21 septembre 2016 .
POLITIQUE - Inauguration du local strasbourgeois du Parti de gauche (PG) .
La « gauche qui dit son nom » emménage, par Jacques Fortier .
Eric Coquerel, coordonnateur politique national du Parti de gauche, a participé hier soir à l’inauguration des nouveaux locaux du PG du Bas-Rhin.
C’est au centre de Strasbourg (10, rue des Francs-Bourgeois) que le Parti de gauche du Bas-Rhin a trouvé hébergement. Il succède comme locataire dans ce vaste immeuble de la Grande Percée, au Parti ouvrier indépendant (POI). Hier soir, une trentaine de militants et de sympathisants ont marqué ensemble cet emménagement, mais surtout leur détermination pour les échéances électorales de 2017. « Ce pourrait être l’année de la réaction, faisons-en l’année de l’insoumission ! » a lancé Eric Coquerel, coordinateur national du Parti de gauche et conseiller régional d’Ile-de-France.
Un contexte « qui rappelle les années trente »
Pour le PG engagé dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon à l’enseigne de « La France insoumise », « les conditions sont réunies » pour que leur candidat, qui avait réuni 4 millions de voix au premier tour de 2012, arrive en deuxième position au premier tour de 2017. « Jean-Luc Mélenchon est le seul candidat crédité de plus de 10% qui soit pour la VIe République, pour l’abrogation de la Loi Travail, contre le nucléaire », explique Eric Coquerel
« Dans ce contexte gravissime, qui rappelle les années trente, face à l’austérité monétariste que nous imposent les gouvernements européens, on peut gagner cette élection ». Mais il y a une condition : « lier la présidentielle et les législatives ». Finies les alliances locales au coup par coup : c’est dans « la France insoumise » que s’inscriront les deux campagnes.
Groupes locaux
Y aura-t-il des candidats « France insoumise » dans les 15 circonscriptions alsaciennes ? « Je ne peux pas le dire, mais c’est un désir », sourit Jean-Claude Val, responsable départemental. En tous cas, des groupes locaux « France insoumise » se sont multipliés, assure-t-il, et travaillent depuis des mois dans la région. « Le Parti de gauche qui dit son nom » et qui a désormais pignon sur rue au centre-ville de Strasbourg, espère dans les mois qui viennent élargir son audience, partager ses idées et convaincre des électeurs.
D’ores et déjà, des militants démarchent des maires opposés au Grand contournement ouest de Strasbourg (GCO) pour les inviter à parrainer Mélenchon.