La marche contre le coup d’État social : un immense rassemblement populaire de résistants déterminés à faire barrage au Président pharaonique !
Nous étions certainement 150.000 à tenter de défiler entre la place de la Bastille et celle de la République. Cette dernière bien trop petite pour accueillir les Insoumis à l’écoute du discours de Jean-Luc Mélenchon (pour le revoir, suivre ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=kUkgOmOc5O8&feature=youtu.be)
Parmi ces dizaines de milliers d’Insoumis, une bonne centaine de Bas-Rhinois s’y sont rendu, que ce soit en bus (conditions pas très faciles et surtout peu confortables !), en co-voiturage ou encore en train. Idem pour les Haut-Rhinois, qu’il a toutefois été difficile de retrouver tant la foule était dense et le défilé long. Au point que les derniers partaient à peine de Bastille … quand les premiers commençaient à écouter l’introduction de Charlotte Girard au discours de Jean-Luc Mélenchon !
Un défilé chantant et plein d'humour : chorales rivalisant entre elles après le « la » donné par le « Chœur des Insoumis », sur les marches de l’opéra Bastille, panneaux exprimant toute l'intelligence caustique et politique des participants.
Un défilé chaleureux et populaire : des bordures de trottoir aussi pleines que le défilé lui-même, chacun apostrophant les autres pour porter les chants et slogans à l’unisson, dans un ensemble de gaieté tout autant que de fermeté et conviction.
Un carré de tête où sont apparus quelques dizaines de minutes Pierre Laurent et une délégation du PcF, rejoint également par Benoît Hamon, Emmanuel Maurel et tant d’autres « politiques », dans une volonté affirmée de converger dans la lutte contre cette casse du code du travail (voir les photos). Où l’on a également noté la présence de Zoé Konstantopoulou (ancienne Présidente du parlement Grec, la Vouli), mais non celle de Olivier Besancenot, un temps annoncé. Mais une présence assez importante de militants du NPA sur les côtés du défilé. Et, bien sûr, accompagnés de force représentations syndicales et leurs drapeaux, notamment sur les côtés où l’on notait de multiples « points fixes » de ces organisations.
Mais ce n’est que le début de la résistance aux ordonnances destructrices d’un pouvoir qui n’a pas encore pris la pleine mesure de la détermination du Peuple. Gageons que nous allons réitérer dans quelques semaines après amplification de la lutte. Pour marcher … 1 million sur les Champs Elysées ?